De battre son cœur s’est arrêté,
Le père de Casimir s’en est allé
Il nous racontait presque rien sur presque tout
Comme un chant d’espérance
Il nous a raconté la France
Cette saveur du temps
Cette odeur du temps
Il était comme un enfant qui attend son train
Sa conversation
C’était bien
A la gloire de la vie
Pourtant il écrivit
Un jour, je m’en irai sans avoir tout dit
Dans le vent du soir
Tout en confidences
Il avait gardé ce regard bleu si clair
Qui lui donnait un air de séducteur
Dans le vent du soir
Avec cette lueur d’espoir
Comme une leçon de vie
« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle «
RIP Monsieur Jean D’Ormesson
Vous allez nous manquer …
© Sylvie Strangejazzy